Dénommé “PG-41”, cette plateforme de groupements et partis politiques de l'opposition était en conclave dernièrement au siège du Rassemblement pour l'Alternance Politique et l'Indépendance démocratique (Rapid) au Haut-de-GuéGué.
C'était pour faire un examen assez pointilleux de la situation politique du pays. S'inquiétant de la longue absence de près de cinq mois du président de la République Ali Bongo Ondimba du pays, en dépit de quelques apparitions, PG-41 souligne “les conséquences néfastes de cette situation sur le fonctionnement normal de l'Etat”. Sur ce sujet, la plateforme s'étonne “des mises en scène auxquelles se prête le gouvernement et qui n'apportent aucune preuve convaincante sur les capacités réelles du président de la République à assumer ses fonctions”.
Aussi, aux assurances du porte-parole de la présidence de la République qui se réjouit de ce que “les institutions fonctionnent correctement, PG-41 veut opposer “le réalisme et la responsabilité”, car, ajoute-t-il “la situation n'est pas aussi simple qu'ils le disent. Elle est grave”. Pour preuve, ils notent que “le Conseil de ministres qui est l'organe de décision du pouvoir ne se tient plus normalement ; de nombreux compatriotes sont au chômage du fait de la fermeture d'entreprises et agences de l'Etat ; les bourses des enfants ne sont payées à temps ; les malades atteints de VIH n'ont plus de médicaments pour se soigner, mettant en danger leurs vies ; la dernière revue du FMI, à ce sujet, pointe de nombreux errements...".
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