La question était déjà dans plusieurs esprits, vendredi dernier, à l'hôtel Boulevard de Libreville, lors de l'ouverture des travaux du premier congrès extraordinaire du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM).
Michel Menga M'Essone poursuivra-t-il sa carrière politique au sein du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) ? C'est la question que se posent aujourd'hui bon nombre de compatriotes et autres observateurs de la vie politique gabonaise, depuis dimanche soir, au sortir des travaux du premier congrès extraordinaire du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM). Lequel congrès a vu cette formation politique de l'opposition tourner une page de son histoire en se muant en Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM).
Dans cette même veine, le parti, qui reste toujours dirigé par Alexandre Barro Chambrier, a décidé de rendre plus ''clairs son positionnement et sa ligne politique'', en affirmant son ancrage dans ''une opposition qui rejette vigoureusement l'utopie, mais qui réfute fermement les compromissions avec le pouvoir''. Toute chose qui, à première vue, laisse penser qu'il n'y aurait plus de place pour l'actuel ministre d'Etat à l’Éducation nationale et à la Formation civique. Lui qui s'est souvent targué, à juste titre, d'être l'un des membres fondateurs de cette histoire. D'autant que, lors de son allocution d'ouverture des travaux, le président du RPM n'y est pas aller avec le dos de la cuillère pour fustiger les doubles postures qu'il a d'ailleurs qualifiées de ''relations incestueuses''.
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