L'auditorium du ministère en charge des Forêts a prêté son cadre à l'atelier d'appropriation et de consolidation de mise en œuvre du Plan national pour l'ivoire au Gabon (PANI).
Cette rencontre visait à fédérer tous les acteurs concernés par la question du trafic de l'ivoire dans notre pays, en vue, à terme, de créer un réseau national des acteurs de mise en œuvre du Plan national pour l'ivoire.
La directrice de la faune et des aires protégées au ministère des Forêts et de l'Environnement, chargé du Plan climat, Aimée Mekui Allogo, a réitéré à cette occasion l'engagement de l'Agence française de développement (AFD) à maintenir son appui, à travers le fonds de conversion de la dette, pour financer le " projet éléphant Gabon", qui a pour objectif de lutter contre la grande criminalité faunique et le trafic illégal de l'ivoire au Gabon et dans la sous-région.
"La mise en œuvre du Plan d'action national pour l'ivoire reste très limitée, du fait qu'entre 2004 et 2012, 16.000 à 19.000 éléphants ont été tués en périphérie du parc national de Minkébé. De cela, les résultats du PANI pourraient être améliorés pour une meilleure adhésion et une appropriation par toutes les parties prenantes", a-t-elle déclaré.
Notons que pour les autorités gabonaises, le braconnage et le trafic illicite de la faune posent plusieurs défis. Pour y faire face, les différente parties prenantes dans la lutte contre ce phénomène ont intérêt à mutualiser leurs efforts.
JM
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