Un atelier de formation de cinq jours des prestataires de soins sur la prise en charge de la tuberculose s'est ouvert hier à Libreville.
Médecins, infirmiers et travailleurs sociaux de la province de l'Estuaire sont ainsi réunis au Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (Plist) pour penser un mécanisme de déconcentration de la prise en charge de cette maladie réputée contagieuse.
Cette rencontre soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vise à rappeler aux prestataires l'ensemble des moyens existants dans la lutte, notamment le diagnostic de la maladie chez l'adulte, chez l'enfant, le traitement, le suivi, la prévention et l'accompagnement du malade.
“Nous ne voulons plus que les malades restent centralisés sur le seul hôpital de Nkembo alors que nous avons plusieurs formations sanitaires en zone périphérique où les malades peuvent être pris en charge. Il ne sera plus question pour le malade habitant Akanda, atteint de cette pathologie, de rallier l'hôpital de Nkembo”, a indiqué le responsable du Programme national de lutte contre la tuberculose, le Dr Joslin Mahoumbou.
À l'issue de cet atelier, le personnel du centre de santé d'Okala présent à ladite formation sera désormais capable de suivre ce patient dès son arrivée. Il en est de même pour les populations de Ntoum et Kango, qui pourront être immédiatement prises en charge par leur personnel soignant respectif.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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