La rencontre de Libreville devrait constituer l'épilogue du processus amorcé, en mai 2015, à N'Djamena, au Tchad.
La IXe Session extraordinaire du sommet des chefs d'État et de gouvernements de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) qui se tient aujourd'hui, à Libreville, devrait constituer un tournant majeur dans l'histoire de cette organisation sous régionale. D'autant que l'enjeu est de taille : asseoir la réforme institutionnelle de cette Communauté économique régionale (CER) à travers l'adoption d'un certain nombre de projets de textes relatifs notamment au protocole du traité instituant la Commission de la CEEAC, le règlement financier, le cadre organique, le statut du personnel et l'insertion du mécanisme du Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (Copax) au sein de l'architecture institutionnelle de la CEEAC.
L'objectif visé étant de faire de cette organisation sous-régionale, un instrument de développement économique durable, inclusif, de consolidation de la paix véritablement au service des populations des onze États membres de la CEEAC. Car le constat dressé par la plupart des experts depuis le 18 octobre 1983, date de la création de la CEEAC à Libreville, est des plus amers.
Entendu que, selon eux, cette organisation pâtit d'un certain nombre de dysfonctionnements. Tant et si bien que "le renforcement de la coopération harmonieuse, dynamique, équilibrée et auto-entretenue dans tous les domaines de l'activité économique et sociale entre les États membres", tel que voulu par les pères fondateurs de la CEEAC, n'est guère matérialisé.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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