À l’issue de la 8e assemblée générale de l'Agence des cafés Robusta d'Afrique et de Madagascar (Acram) de Libreville, qui s'est achevée samedi, le directeur général des Caisses de stabilisation et de péréquation du Gabon (Caistab), Thierry Prosper Mboutsou, fait le bilan.
L’Union. Le Gabon a-t-il contribué à la structuration de l'Acram ?
Thierry Prosper Mboutsou : Membre de l’Acram, la Caistab a assuré, pendant 10 ans, le secrétariat général de l’Acram. À côté des structures homologues membres, elle s’est investie pour doter l’Acram d’un secrétaire exécutif. Aussi, faut-il relever que l’Acram recherche, pour ses membres, des partenaires et financement pour les projets qu’elle élabore.
Au cours de l'année 2020, existe-t-il un projet phare pour le Gabon ?
2020 est un exercice de défis pour nous et pour l’Acram. Au cours des travaux de cette 8e assemblée générale, le secrétariat exécutif de l’Acram a décliné un agenda 2020 et nous sommes entièrement en phase avec cet agenda, à partir du moment où la Caistab en tirera profit. On peut citer, entre autres, la mise en œuvre du partenariat avec l’association vietnamienne du café. Celle-ci augure une perspective pleine d’espoir pour le secteur caféier gabonais.
On parle d'un plan d’actions stratégique 2020-2024. Quelles en sont les principales articulations ?
C'est un programme axé sur plusieurs points : la promotion de la recherche, le transfert de nouvelles technologies et l’accès au matériel végétal amélioré pour les producteurs. Il y a aussi le renforcement des capacités de la filière robusta, avec un accent sur l’approche genre et le rajeunissement des caféiculteurs, les opportunités des marchés et la promotion de la consommation locale du robusta en Afrique.
Propos recueillis par Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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