Finalement, le Gabon n'est pas à l'abri du phénomène de la vente des faux produits destinés à lutter contre le Covid-19. Lors d'une perquisition dans l'entrepôt d'une organisation douteuse, les officiers de police judiciaire (OPJ) sont tombés sur une impressionnante quantité de substances entrant dans la composition des solutions hydroalcooliques à risque. Le cerveau présumé de la bande a été interpelé.
A l'heure où le gouvernement gabonais peaufine des stratégies en vue de lutter efficacement contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), il doit désormais faire face à une autre menace : celle de la prolifération des réseaux de production et de commercialisation des fausses solutions hydroalcooliques et autres gels désinfectants. Lesquels provoquent irritations et brûlures aux mains.
Relevons que cette situation n'est pas propre à notre pays. En effet, mercredi 18 mars dernier, la police française a neutralisé, dans un commerce parisien, un stock de 15 490 masques et plusieurs dizaines de bouteilles de faux gels hydroalcooliques destinés au marché noir. Le jeudi 2 avril dernier, le gouverneur de la région du nord-ouest du Cameroun, Adolphe Lele Lafrique, avait traqué dans les rues de Bamenda les contrefacteurs des gels hydroalcooliques.
Pour le cas du Gabon, tout serait parti d'une saisine de l'Agence du médicament du Gabon, vendredi 20 mars dernier, faisant état de la distribution de gels hydroalcooliques suspects dans certains circuits commerciaux de la capitale. Puis, lundi 30 mars, dans le cadre des activités de surveillance des marchés, les investigateurs de l'institution, sous tutelle du ministère de la Santé, réussisent à répérer le site de fabrication de ses produits, situé dans la commune d'Akanda.
Styve Claudel ONDO MINKO
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