L'atelier de couture de la prison centrale de Libreville vient de reprendre ses activités. C'est la contribution de cet établissement pénitentiaire dans la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) qui poursuit sa progression au Gabon.
Pour l'heure, cet atelier ne confectionne que des bavettes (masques) servant à la protection du nez et de la bouche. Une équipe de l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor) s'est d'ailleurs rendue sur les lieux mardi, pour vérifier la qualité de cet équipement sanitaire.
"Nous avons apprécié le processus de fabrication du masque et constaté que c'est bien appliqué. Il y a un espace de préparation, de couture et un autre de livraison qui permet de conditionner les masques. Le processus de certification se fait en deux phases : une phase d'inspection des critères, pour être sûr que l'opérateur respecte les exigences de fabrication. La seconde phase se déroule en laboratoire lorsque le produit est livré. Une vérification de la conformité relative à la protection", a expliqué Nestor Mintsa, le directeur "Qualité et conformité" de l'Aganor.
La ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet-Damas, présente durant l'inspection de l'Aganor, est venue s'assurer de l'effectivité du fonctionnement de cet atelier de couture et encourager le personnel impliqué dans le processus de fabrication de ces bavettes. Lesquelles sont faites par des agents pénitentiaires aidés par quelques prisonniers.
La relance des activités de cet atelier, resté longtemps fermé, fait suite à une dotation récente du président de la République.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie