Lieu de détente et de retrouvailles, ce site pourtant fermé au public dans le cadre de la lutte contre le coronavirus continue, malgré tout, d'exercer un attrait chez certaines personnes. Mais les forces de l'ordre, qui ont reçu mission de faire respecter la mesure gouvernementale, sont présents pour dissuader tous les contrevenants à la décision.
Réfractaires et autres entêtés habitués à braver certaines décisions gouvernementales sont confrontés aux dures réalités de la loi. Cas des contrevenants à la mesure interdisant l'accès des plages à la population pour limiter la propagation du Covid-19. Des forces de l'ordre, présentes sur les lieux, n'hésitent pas à éconduire quiconque s'y aventure. "Nous refoulons tous ceux qui veulent venir jouer ici. Nous avons des ordres qu'il faut appliquer avec rigueur", renseigne un policier chargé de la surveillance des plages, rencontré en face du lycée national Léon-Mba.
Joseph, un homme d'une trentaine d'années, fait partie de ces usagers mécontents de cette restriction. Refoulé par les hommes en uniforme, il fulmine avant de continuer son chemin : "Les autorités de notre pays doivent réfléchir pour rendre souples certaines mesures, car le confinement met à mal les personnes habituées à se détendre, par exemple, ici à la plage."
Sur le site, ne sont visibles que quelques ouvriers des sociétés de nettoyage des plages. A l'instar de ceux de "Flash Nettoyage", une entreprise sous-traitante de "Clean Africa", qui s'occupe "de l'espace allant de Jeanne-Ebori à la Sablière".
Superviseur d'une équipe d'une dizaine de personnes, John Aristide Moussavou et ses collaborateurs se réjouissent d'avoir moins de travail depuis l'apparition du coronavirus.
MIKOLO MIKOLO
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