Au lendemain de son adresse à la Nation, le 16 août dernier, à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de l'accession du Gabon à l'indépendance, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a ciblé un certain nombre de priorités, invitant son gouvernement à des résultats concrets.
Et si pour le secteur de l'Éducation nationale, la prochaine rentrée scolaire n'est prévue qu'au 9 novembre sur l'ensemble du territoire national, c'est un ciel encore assombri par la crise du nouveau coronavirus qui plane au-dessus de la tête du ministre Patrick Mouguiama-Daouda et ses équipes. En effet, alors que de nombreux chantiers sont en cours dans ce secteur, dont la construction des salles de classe, dans le but de désengorger les établissements ayant des structures d'accueil insuffisantes, certains observateurs s'accordent à dire que le protocole sanitaire dans les écoles, collèges et lycées devrait être adapté localement, en raison du contexte de la crise du Covid-19.
Dans cette optique, le ministère de l'Éducation nationale, dans le souci de moderniser son système éducatif lors de la prochaine rentrée scolaire, en intégrant l'enseignement à distance par la mise en œuvre d'un dispositif technique (cahier pédagogique, télé-enseignement, etc.), entend s'appuyer sur les recommandations du Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus et du ministère de la Santé.
Du coup, alors que les autorités sanitaires ont, par exemple, retenu un nombre maximal de 20 apprenants dans les salles de classe, en prévision de l'examen du baccalauréat qui débute demain, se pose la question de savoir si la prochaine rentrée des classes obéira au même impératif.
Hans NDONG MEBALE
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