Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale (Unoca), François Louncény Fall, a traduit, hier, à la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le satisfecit du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, dans la riposte menée par les autorités gabonaises dans la lutte contre la Covid-19.
Un satisfecit d'autant plus légitime que le Gabon est en phase d'être parmi les meilleurs élèves du continent dans le combat mené contre cet "ennemi invisible". À en juger notamment par sa situation épidémiologique qui, depuis plusieurs semaines, confirme une tendance baissière. "Les mesures qui ont été prises par le gouvernement ont permis de circonscrire la propagation du virus", a-t-il indiqué avant d'ajouter que l'Onu continuera à soutenir le Gabon tout en restant un de ses partenaires privilégiés.
Sur un tout autre plan, la cheffe du gouvernement a abordé avec le diplomate onusien, qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, un certain nombre de problématiques sous-régionales. De fait, François Louncény Fall a relevé, tout en se félicitant du leadership du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, l'aboutissement du processus de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), qui a, entre autres, débouché sur l'érection de la Commission de la CEEAC.
De même, tout en réaffirmant le soutien de l'Onu au Gabon, il a salué la nomination, pour la première fois, d'une femme à la tête du gouvernement. Ce qui constitue, a-t-il précisé, "une avancée très significative".
J.KOMBILE MOUSSAVOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique