Après leurs collègues en charge respectivement de l'Économie et du Budget, les membres du gouvernement se succèdent, depuis quelques jours, à l'Assemblée nationale, devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique. Ils y sont pour défendre les budgets alloués pour l'exercice 2021 aux départements dont ils ont la charge.
Un exercice hautement démocratique qui leur permet, avec force détails, d'édifier les députés sur les grandes lignes de leurs actions sous-tendues par la Déclaration de politique générale de la Première ministre et la vision politique du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. De fait, ce sont, entre autres, le ministre d'État en charge de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, le ministre d'État, ministre de la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, et celle en charge de l'Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, qui se sont, récemment, pliés à cet exercice.
De manière globale, tous ont relevé le contexte assez particulier dans lequel se déroule cette programmation. Un environnement marqué, non seulement par la pandémie de Covid-19, mais également par la contraction substantielle du budget de l'État pour l'année 2021, fixé en ressources et en charges à 2 681,5 milliards de nos francs contre 3 047,1 en 2020.
Qu'à cela ne tienne, tous ont souligné leur ferme détermination à mener à bien la mission "ô combien délicate et exaltante", qui leur a été confiée par les plus hautes autorités de la République.
J.KOMBILE.MOUSSAVOU
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