En exploitation depuis 2013, c’est-à-dire depuis seulement 7 ans, la centrale hydroélectrique Grand Poubara connaît déjà des dysfonctionnements. Sur les six transformateurs installés pour les besoins de l’infrastructure, un de puissance 63 méga volts ampères (Mva) a subi une avarie.
Face à cette situation et en accord avec le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, sa tutelle, la Société de patrimoine a dû lancer un appel d’offres pour trouver l’entreprise devant réparer l’équipement endommagé. Ledit appel d’offres a donc été remporté par La Gabonaise d’énergies (LGE) devant Sinohydro, qui souhaitait aller réparer le transformateur en Chine, et une entreprise marocaine.
Le week-end dernier, accompagné des directeurs généraux de la Société de patrimoine, Eddie Priva Lekouka, et de LGE, Parfait-Duffy Bibang-Bi-Obame, le ministre délégué à l’Énergie et aux Ressources hydrauliques, Séverin Mayounou, a donc effectué une visite pour apprécier, non seulement le niveau d’avancement de la rénovation du transformateur avarié, mais aussi la gravité des dégâts.
"Ces transformateurs ont été installés il y a moins de 10 ans, et l’un d’eux a eu une panne. Les dysfonctionnements constatés nécessitaient un regard pointu, avec beaucoup plus de rigueur et d’objectivité, afin de voir comment régler définitivement les problèmes techniques d’exploitation que nous avons à Grand Poubara", a indiqué M. Lekouka.
"Dans tous les cas, nous avons vu les techniciens de LGE à l’œuvre et, dans environ deux mois, cet équipement devrait être remis en respectant toutes les normes requises en la matière. Il est aussi important d’encourager l’entreprise gabonaise qui est en train de faire ce que l’on aurait dû attendre dans six à huit mois, si l’on avait opté pour une solution à l’étranger", a ajouté le ministre Mayounou, non sans mettre en avant "l’attachement du président de la République à mettre à disposition des Gabonais et des industriels une énergie suffisante".
Guy-Romuald MABICKA
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