À cette occasion, le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la communauté, transmettra le flambeau à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, conformément aux dispositions pertinentes du Traité révisé.
La 18e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) s'ouvre aujourd’hui, à Libreville. Des travaux placés sous la présidence du chef de l'État Ali Bongo Ondimba, dont le point d'orgue sera, sans aucun doute, la passation de charges entre le numéro un gabonais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.
Ce dernier, au sortir de la 17e Session ordinaire de ladite Conférence des chefs d'État et de gouvernement qui s'était tenue, en juillet dernier, par visioconférence, s'était vu, en effet, désigné par ses pairs, pour succéder à Ali Bongo Ondimba à la tête de cette organisation sous-régionale, conformément aux dispositions pertinentes du Traité révisé.
Le président de la République s'est pleinement acquitté de la mission qui lui avait été confiée, en mai 2015, à N'Djaména (Tchad), en menant à bien le processus de la réforme institutionnelle de la CEEAC dont la matérialisation s'est traduite, entre autres, par la ratification du Traité révisé et l'adoption d'une nouvelle architecture institutionnelle. Avec comme principale innovation, en lieu et place du secrétariat général, devenu inopérant au fil du temps, l'érection d'une Commission dotée de cinq départements (Affaires politiques, Paix et sécurité, Marché commun, Environnement, Aménagement du territoire, Développement humain).
Bref, la CEEAC est désormais dotée d'un cadre institutionnel et juridique pertinent, à même de lui permettre de répondre pleinement et efficacement aux vœux placés en elle, en octobre 1983, dans la capitale gabonaise, par ses pères fondateurs. En devenant véritablement un outil au service de l'intégration sous-régionale, de la promotion de la paix, de la sécurité, de la protection de l'environnement et de l'épanouissement des populations.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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