MÊME au plus fort de la première vague de l'épidémie au coronavirus, jamais on n'avait enregistré au Gabon un bilan aussi macabre : 4 morts en 48 heures
MÊME au plus fort de la première vague de l'épidémie au coronavirus, jamais on n'avait enregistré au Gabon un bilan aussi macabre : 4 morts en 48 heures. Le ministre de la Santé, Guy-Patrick Obiang-Ndong, à l'occasion de sa traditionnelle conférence de presse sur la situation épidémiologique de notre pays, est revenu sur la virulence de cette deuxième vague.
"La tendance évolutive de cette vague reste à la hausse avec le nombre de nouveaux cas en constante augmentation, une pression hospitalière permanente et une augmentation du nombre de décès. Le pic de la première vague qui était de 2 797 a été largement dépassé. Rien que ce mois de février, nous sommes à 3 486 cas positifs et toutes les provinces sont à nouveau touchées par la pandémie", a révélé le membre du gouvernement. En effet, avec une deuxième vague plus violente que la première, le ministre a indiqué que "ces deux derniers jours, nous avons enregistré 4 cas de décès de la Covid-19. Il s’agit de 4 compatriotes qui laissent derrière eux des familles fortement éprouvées par la perte d'êtres chers".
Non sans donner plus de précisions concernant les causes de ces décès, Guy-Patrick Obiang-Ndong a rappelé que "les décès contre la Covid-19 peuvent être évités si nous prenons tous conscience de la dangerosité de cette maladie en se protégeant et en protégeant les personnes vulnérables qui ont le diabète, l’HTA, l’insuffisance rénale et les autres maladies chroniques".
Concernant le vaccin, le conférencier a indiqué que "le protocole d'accord a été signé avec la Chine. Le vaccin sera disponible dès les premières semaines du mois de mars et il sera gratuit".
Hans NDONG MEBALE
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