Les inégalités qui désavantagent les femmes se sont exacerbées depuis le début du Covid-19 l'an dernier. La Journée internationale de la femme, célébrée à travers le monde aujourd'hui, tire la sonnette d'alarme.
EN dépit du contexte sanitaire particulier inhérent à la pandémie de Covid-19, les manifestations relatives à la Journée internationale des droits de la femme commémorée ce 8 mars, se déroulent essentiellement à travers le monde, sous un format virtuel. Cette année, le thème défini par Onu-Femmes "Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19", magnifie les efforts déployés par des femmes et des filles au premier plan de la lutte contre le Covid-19, en tant que travailleuses et professionnelles de santé.
Mais cette thématique met également en lumière l'impact considérable de cette pandémie sur les droits des femmes, dont les acquis obtenus de haute lutte sont aujourd'hui menacés. La société civile, notamment les associations et mouvements féministes, a donné le ton à travers des campagnes sur les médias sociaux, afin d'attirer l'attention des dirigeants du monde sur les effets négatifs sur les femmes.
Si cette pandémie ne présente pas un visage féminin, le constat au niveau mondial révèle que les inégalités qui désavantagent les femmes se sont exacerbées depuis le début du Covid-19 l'an dernier, notamment sur les progrès vers l’égalité homme-femme. Selon les projections d’Onu-Femmes, huit millions de femmes de plus que les hommes seront poussées dans l’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne en 2 021.
Josiane MBANG NGUEMA
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