LES femmes écrivaines réunies au sein de l'Union des écrivains gabonais (Udeg) n'étaient pas en marge de la célébration hier de la journée internationale des droits de la femme
LES femmes écrivaines réunies au sein de l'Union des écrivains gabonais (Udeg) n'étaient pas en marge de la célébration hier de la journée internationale des droits de la femme. Pour marquer à leur niveau cette commémoration, la présidente de cette institution littéraire, Pulchérie Abeme-Nkoghe, a organisé une conférence-débat autour de différentes thématiques en rapport avec l'évolution des droits des femmes au Gabon.
Animée par ses consœurs dont Dr Marina Ondo, Marie-Constance Zeng-Ebome et Irène Ndembet, cette rencontre avait pour objectif selon la présidente de l'Udeg, de poser un regard sur la place de la femme dans la société gabonaise. "Il est aujourd'hui question de voir quelle est l'évolution de cette place, quels sont les droits déjà obtenus et quels sont, surtout, les droits que nous voulons avoir ". " Féminisme, féminité et liberté ", " la femme active ", " la femme politique " et " la femme en devenir " étaient les thèmes sur lesquels les écrivaines gabonaises ont débattu lors de ces assises.
Il est ressorti, entre autres, de ces échanges que le féminisme occidental n'est pas à confondre avec le féminisme africain. Pour Dr Marina Ondo, le féminisme aujourd'hui doit se porter sur l'égalité des droits de la femme tout en respectant les libertés fondamentales.
Le débat que les femmes doivent avoir est donc de rechercher à revendiquer leurs droits. Elle a surtout conclu en précisant que la question fondamentale que les femmes doivent se poser aujourd'hui est : est-ce que je compte dans toutes les facettes de ma vie ? De la réponse dépendra son émancipation ou non.
Sveltana NTSAME NDONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société