Commencée en 2015 à la faveur de plusieurs travaux préparatoires et rencontres tripartites, la révision de cet important instrument juridique que le gouvernement a entérinée le 19 février 2021, en attendant son adoption par le Parlement, ouvre le marché de l'emploi formel à de nouvelles catégories de travailleurs.
APRÈS plusieurs années de rencontres tripartites (Etat-Syndicats-Patronat) et de travaux préparatoires, la révision du Code du travail en République gabonaise a fait l'unanimité au sein de l'équipe gouvernementale qui a entériné sa mouture finale le 19 février dernier. Les 400 articles qui meublent la forme relookée de cet important instrument juridique régissant le secteur du travail dans notre pays n'attendent plus que le quitus du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) pour revêtir à 100 % sa nouvelle force de loi.
Le chemin a été long, certes, mais la quasi satisfaction finale récompense l'effort de la concertation et du dialogue. Entamées depuis 2015, les discussions autour de cette réforme n'ont pas toujours été un long fleuve tranquille. Les premières phases ont eu pour objectif de passer en revue les propositions de réformes précédentes, de les relire, les réécrire, afin de les adapter aux défis actuels rencontrés par le Gabon tant dans la diversification de l’économie que par rapport à la croissance des emplois et l'employabilité des jeunes. Le Bureau international du travail (BIT) a également été consulté.
Frédéric Serge LONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société