Une bonne partie de l'arrière-pays est confrontée au conflit Hommes-faune
Une bonne partie de l'arrière-pays est confrontée au conflit Hommes-faune. En atteste les nombreuses plaintes des habitants du monde rural. Lesquelles plaintes portent essentiellement sur les attaques des pachydermes (Ndlr: une des nombreuses espèces intégralement protégées) sur les plantations et autres habitations des paysans. Un problème qui n'a pas laissé indifférent le Conseil économique, social et environnemental, (CESE). En témoigne la récente tournée interprovinciale des membres de l'institution, présidée par René Ndemezo'Obiang. Durant deux mois, les équipes du CESE ont donc sillonné les régions impactées par ledit conflit. Objectif : s'enquérir des dégâts des éléphants et la détresse des victimes.
Dans la même foulée, et conformément à ses prérogatives, le CESE a donc proposé des pistes de solution. D'où la remise officielle du rapport d'enquête à la "patronne de l'administration", Rose Christiane Ossouka Raponda, en présence de certains membres de son gouvernement dont Denise Mekam'Ne Edzidzie épouse Taty et Pr. lee White (respectivement ministre d'état, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes ; ministre des Eaux, des Forets , de la Mer, de l'Environnement, chargé du plan climat et du plan d'affectation des terres). Ce plan met ainsi en évidence la baisse de la production et l’insécurité, deux problématiques majeures.
Yannick Franz IGOHO
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