OUVERT le 16 mars 2021 à la "Maison Georges-Rawiri", l'atelier de formation sur les droits de l'homme et la déontologie organisé à l'attention des journalistes, a pris fin hier à Libreville
OUVERT le 16 mars 2021 à la "Maison Georges-Rawiri", l'atelier de formation sur les droits de l'homme et la déontologie organisé à l'attention des journalistes, a pris fin hier à Libreville.
Initié par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce rendez-vous du donner et du recevoir était l'occasion pour les hommes et femmes de médias d'accroître leur niveau de compréhension des principes et normes des droits de l'Homme. Mais aussi d'éthique, de déontologie et de professionnalisme journalistique, en vue d'une application correcte dans leur travail professionnel.
Poursuivant leurs échanges hier, participants et formateurs se sont penchés sur les principes et les limites de la déontologie, la charte des devoirs et droits des journalistes gabonais avant de faire la genèse de cette profession dans notre pays, ses difficultés, son "éclosion". Laquelle se matérialise avec l'émergence des médias libres.
Toutefois, même si on assiste à une explosion de médias d'opinion, il ressort des travaux que le monde de la presse est parsemé d'obstacles qui, malheureusement, limitent la liberté d'expression des journalistes.
Pour les panélistes et participants, "il est possible pour le journaliste gabonais de jouer pleinement son rôle d'informateur et sa responsabilité d'éduquer, à condition qu'il soit libre et indépendant. D'où ses revendications à accéder, entre autres, à toutes les sources d'information, au droit de s'exprimer librement sur tous les faits d'intérêt public. Et, au droit de refuser toute forme de subordination ou d'aliénation heurtant sa conscience et sa conviction", a fait savoir Ornela Mamboundou, une participante.
Prissilia M. MOUITY
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