Après une semaine de retard en raison d'impondérables, la première session ordinaire du Conseil national de la Démocratie (CND), s'est ouverte, hier, en présence du gotha politico-administratif et du corps diplomatique
Après une semaine de retard en raison d'impondérables, la première session ordinaire du Conseil national de la Démocratie (CND), s'est ouverte, hier, en présence du gotha politico-administratif et du corps diplomatique. Une ouverture conforme à l'article 13 du règlement intérieur. Lequel article fixe l'ouverture de ladite session au deuxième mercredi du mois de mars. Après s'être excusé pour ce retard à l'allumage, le président de cette institution, Me Séraphin Ndaot-Rembogo, par ailleurs tête de file du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), n'a pas manqué de commenter l'actualité.
Occasion pour lui de s'appesantir sur la gestion du Covid-19. Autre point ayant retenu l'attention du patron du CND, les difficultés de cette institution. "(...) Depuis cinq ans, l'enveloppe budgétaire allouée au Conseil n'est plus en mesure de financer l'organisation d'une session. Nous ne cessons de le déplorer, à chaque séance d'ouverture de nos travaux, au point même que certains parlent de pleurnicherie du président du CND, comme s'il s'agissait d'une affaire personnelle", a-t-il déploré sans sourciller.
La dernière révision constitutionnelle assortie de la "marginalisation" du CND a suscité des précisions de ce dernier. "La loi est précise : elle dit que le Conseil peut être consulté, mais elle ne dit pas que le Conseil doit être consulté. C'est donc à tort que certains ont parlé de violation de la loi. En l'occurrence, ni le Parlement, ni l'Exécutif non enfreint la loi s'agissant de cette question précise", estime-t-il.
Yannick Franz IGOHO
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