Selon la DGCC et l’Agasa, cette marque en provenance du Cameroun serait impropre à la consommation en raison du non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public.
SUR instructions du gouvernement, par l’entremise du ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et de l’Industrie, Hugues Mbadinga-Madiya, la Direction provinciale du commerce, le service provincial de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) du Woleu-Ntem, ont procédé, dernièrement, à une vaste opération de retrait des espaces commerciaux d’Oyem et de Bitam, de l’eau minérale " Sano ", importée du Cameroun.
C’est environ plus d’une tonne de bouteilles de cette eau qui a été retirée des magasins des chefs-lieux des départements du Woleu (Oyem) et du Ntem (Bitam). Selon le directeur provincial du commerce du Septentrion, Florentin Moundonguidi, " ce retrait du produit Sano du marché local intervient à la suite de la correspondance du ministre en charge du Commerce du Cameroun, à son homologue gabonais, mettant en cause la qualité de l’eau Sano. Et sa mise en bouteille au niveau de la société productrice, à Douala, ne répond plus aux normes requises et exigées ".
À la base de la suspension, des activités de la société Sano SA, " le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ", peut-on lire dans le courrier du ministre camerounais du Commerce, en date du 5 mars 2021. C’est donc pour la protection et la préservation de la santé des consommateurs que le gouvernement gabonais a ordonné le retrait de cette eau des lieux de vente.
E. EBANG MVE
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