UN orage d’une rare violence, accompagné d’une pluie diluvienne, a occasionné de nombreux dégâts matériels dans le district de Meyo-Kyè, dans le département du Ntem (Bitam), dans la nuit du 31 mars au 1 er avril dernier, vers 20 heures
UN orage d’une rare violence, accompagné d’une pluie diluvienne, a occasionné de nombreux dégâts matériels dans le district de Meyo-Kyè, dans le département du Ntem (Bitam), dans la nuit du 31 mars au 1 er avril dernier, vers 20 heures. Plusieurs toitures des habitations de la petite localité frontalière du Gabon avec le Cameroun et la Guinée-Equatoriale ont été emportées.
À en croire une source proche de la sous-préfecture de Meyo-Kyè, c’est au total huit (8) familles qui ont été victimes de l’orage. Parmi les sans-abri, il y a un pasteur local de l’Église évangélique du Gabon (EEG) et une famille qui a vu trois de ses habitations détruites par la bourrasque. Informé, le sous-préfet a aussitôt dépêché son chef de bureau, Germain Cédrique Andeme-Ntoutoume, sur les lieux. Non seulement pour constater et évaluer l’ampleur des dégâts, mais aussi pour marquer la solidarité de cette administration locale envers les victimes.
Selon le représentant de l’institution, " ces pères et mères de famille ont presque tout perdu. En dehors de leurs habitations, il y a également des pièces d’état civil, des meubles, des habits, arbres fruitiers et autres objets de valeur qui se sont retrouvés très endommagés, sous les décombres causés par le vent et l’averse ", a regretté M. Andeme-Ntoutoume.
Les sans-abri qui sollicitent l’aide des pouvoirs publics, à travers le ministère des Affaires sociales, et des bonnes volontés, sont conscients qu'en ces temps difficiles dus à la crise sanitaire liée au Covid-19, rien n'est facile.
E. EBANG MVE
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