RAYMOND Owono-Mba, Gabonais, 58 ans, poursuivi pour tentative d’assassinat sur la personne d'Agathe Béatrice Ekissa, en 2014 à Makouké, a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et condamné à 10 ans de prison
RAYMOND Owono-Mba, Gabonais, 58 ans, poursuivi pour tentative d’assassinat sur la personne d'Agathe Béatrice Ekissa, en 2014 à Makouké, a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et condamné à 10 ans de prison. C'était au cours du jugement de son affaire par la Cour criminelle de Libreville, siégeant en session criminelle à Lambaréné.
Les faits. Courant novembre 2014, au village Bataillon près de Lambaréné, Raymond Owono-Mba, excédé par le non-paiement de son salaire par dame Agathe Béatrice Ekissa, après avoir pour le compte de celle-ci exécuté des travaux champêtres, rejoint sa compagne la nommée Florence avec qui il passe un moment bien arrosé. Accompagné de sa dulcinée, le quinquagénaire prend la direction du domicile de son employeur, dans le but de réclamer son dû. Sur place et après plusieurs échanges, Agathe Béatrice Ekissa provoque la fureur de Raymond Owono-Mba qui se saisit alors d’une machette et lui assène à celle-ci plusieurs coups, avant de prendre la fuite. Mais, il est appréhendé quelque temps après.
Au cours de l’enquête préliminaire, le mis en cause reconnaît les faits de tentative d’assassinat mis à sa charge. Déféré au parquet de la République, une information judiciaire est ouverte à son encontre. Pour cette infraction, le Ministère public a, au moment des débats, requis 15 ans de réclusion criminelle et 5 millions de francs d’amendes. Un réquisitoire que la défense, assurée par Me François Meye, a quelque peu accrédité, en reconnaissant la culpabilité de son client. Sauf que le conseil a sollicité la clémence de la Cour pour lui reconnaître de larges circonstances atténuantes. À la barre, l'accusé a demandé pardon à la famille et promis de ne pas récidiver.
En dernier ressort, la Cour a déclaré Raymond Owono-Mba coupable du crime de tentative d’assassinat, tout en lui reconnaissant des circonstances atténuantes. En répression, elle l'a plutôt condamné à 10 ans de réclusion criminelle et à une amende d'un million de francs.
Paterne N’DOUNDA
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