EN 2014, le Gabon a adopté une loi sur le développement durable établissant des crédits dans ce domaine
EN 2014, le Gabon a adopté une loi sur le développement durable établissant des crédits dans ce domaine. Un article de cette législation prévoit ainsi que les promoteurs (dont les activités impactent la biodiversité) pourront compenser leurs impacts en achetant de tels crédits qui seront enregistrés dans un registre national.
C'est ainsi que le Fonds mondial pour la nature (WWF) vient d’organiser à Libreville un atelier au cours duquel son partenaire, Biotope, a présenté aux parties prenantes l'éventualité de la mise en œuvre de ce système de compensation sous forme de crédits pour la biodiversité. L'objectif étant de partager avec elles les résultats de cette analyse pour d'éventuelles contributions et recommandations quant à l'opérationnalisation de cette loi.
De l'exposé de Fabien Quetier, consultant chez Biotope, on retient que les crédits sur la biodiversité sont une bonne politique publique. Tant cela n'implique pas de payer de l'argent, mais de compenser de nature en nature. ''L'intérêt de la compensation en nature est que l'on évite des situations où on met l'argent dans une caisse dédiée et on l'utilise pour autre chose en plus de ce que l'on maintient la responsabilité directe de l'industriel, entreprise qui crée les impacts'', a-t-il expliqué.
Autre chose à retenir : la compensation de ces impacts peut permettre de faire financer la bonne gestion des ressources naturelles, des forêts, des pêcheries par le secteur privé plutôt que de compter sur l'argent public. ''On fait financer la conservation de la nature par les acteurs privés qui viennent dans le pays développer leurs activités'', a encore indiqué M. Quetier.
GMNN
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie