REVENANT sur la situation créée par l'adoption au Parlement du Code du travail et sur celle liée à l'accord-cadre signé entre le ministère de la Santé et la Confédération patronale gabonaise (CPG) au sujet de la vaccination en entreprise, les membres de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) ont organisé hier, mardi 20 juillet, dans un hôtel de Libreville, un point-presse
REVENANT sur la situation créée par l'adoption au Parlement du Code du travail et sur celle liée à l'accord-cadre signé entre le ministère de la Santé et la Confédération patronale gabonaise (CPG) au sujet de la vaccination en entreprise, les membres de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) ont organisé hier, mardi 20 juillet, dans un hôtel de Libreville, un point-presse.
Il s'agissait pour le rapporteur des signataires, Aude Lætitia Mapenda, de réagir au projet de loi adopté par le Parlement à la veille de la clôture de la dernière session ordinaire. Pour elle, "quoi qu'il en soit, nous réaffirmons, ici et maintenant, que les travailleurs ne céderont pas. Nous mènerons toutes les actions légales nécessaires, y compris la grève générale, pour la préservation de nos droits inaliénables garanties par la Constitution de la République gabonaise".
Par ailleurs, s'appuyant sur l'engagement signé entre la CPG et le gouvernement à propos de la vaccination contre le Covid-19, l'oratrice a précisé que "dans cette suite et selon les indiscrétions, un projet de loi du gouvernement serait en attente de transmission au Parlement en vue de légiférer, courant septembre, sur le vaccin Covid-19 obligatoire dans le secteur privé. Comment comprendre que les opérateurs économiques rendent obligatoire ce que le chef de l'État a déclaré non obligatoire ? Comment comprendre que le gouvernement soit coresponsable des dérives actuelles des opérateurs privés membres de la CPG ? ", s'est indignée Mme Mapenda.
Hans NDONG MEBALE
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