A comme Abe
A comme Abe. Hifumi (23 ans) et sa petite sœur (21) ont à jamais marqué l'histoire des Jeux olympiques. Médaillés d'or en judo, les deux Japonais sont devenus la première fratrie à réussir cette performance.
B comme Budokan. La mythique enceinte dédiée aux arts martiaux et qui a accueilli les épreuves de judo, puis de karaté, a beaucoup été sollicitée durant ces Jeux.
C comme Canada. Le pays nord-américain a égalé son nombre-record de médailles établi en 1992 à Barcelone (24). La particularité avec Tokyo-2020, c'est que 14 des métaux ont été décrochés par les dames.
D comme Duplantis. La pépite suédoise de 21 ans n'a pas raté son rendez-vous. Un saut à 6,02 lui a suffi pour se parer d'or.
E comme Emma. Le prénom de l'Australienne McKeon. Première nageuse a s'offrir sept médailles olympiques.
F comme Forfaits. Entre les tennismen Roger Federer, Rafael Nadal et Serena Williams, les basketteurs LeBron James, Stephen Curry, James Harden et Ben Simmons, le sauteur à la perche Sam Kendricks, les sprinteurs Christian Coleman et Caster Semenya, les absences chez les cadors ont été nombreuses.
G comme Gabon. Seulement cinq athlètes présentés. Soit autant qu'en 2000 et 2004. Un de plus qu'en 2008 et un de moins qu'à Rio de Janeiro, (2 016). Mais surtout bien loin du record de 2012 pulvérisé grâce à la participation des 23 footballeurs, en plus des 6 ambassadeurs.
H comme Hansen. Si le Danemark a perdu sa couronne olympique, reprise par la France, son joueur emblématique, le meilleur du monde depuis 3-4 ans, a terminé meilleur buteur de la compétition. Mikkel Hansen a planté 59 pions.
I comme Italie. Probablement inspirés par son équipe de football vainqueur de l'Euro 2020, les athlètes transalpins ont brillé de mille feux au Japon. Avec notamment des médailles d'or en athlétisme, karaté et marathon féminin.
J comme Jacobs. C'est lui qui a repris le flambeau laissé par Usain Bolt. Le sprinteur italien d'origine américaine a agrémenté son or olympique avec un autre titre en 4x100 mètres.
K comme Kipchoge. Incontesté roi du marathon, le Kenyan de 36 ans a dominé la concurrence. Avec un chrono de 2 h 08 min 38 s Eliud, qui a conservé son titre olympique, rejoint au palmarès l'Éthiopien Abebe Bikila (1960, 1 964) et l'ex-Allemand de l'Est Waldemar Cierpinski (1976, 1 980).
L comme Larin. Numéro un mondial de la catégorie des poids lourds (+80 kg), le taekwondoïste russe a survolé les débats, pour un premier sacre olympique.
M comme Médailles. Le tableau général a été dominé par les États-Unis avec 113 breloques (39 or, 41 argent, 33 bronze). Suivis de la Chine (88) et du Japon (56). Première nation africaine, le Kenya occupe le 36e rang avec 4 médailles.
N comme Ngapeth. Lui et ses coéquipiers ont enfin connu la consécration olympique. Ervin a une fois de plus été le leader de la sélection française de volley-ball.
O comme Osaka. Dernière relayeuse, la joueuse de tennis japonaise, issue de la mixité raciale, a allumé la flamme olympique. Tout un symbole.
P comme Partage. Celui de la médaille d'or du saut en hauteur entre le Qatari Mutaz Essa Barshim et l'Italien Gianmarco Tamberi, son ami et ultime adversaire à 2,39 m.
Q comme Quinquampois. Médaillé d'argent en 2016, il a fait mieux à Tokyo qu'à Rio sur l'épreuve du tir au pistolet à 25 m. Offrant parallèlement à la France, la 6e des 8 médailles d'or de sa moisson.
R comme Réfugiés. En tête des représentants des pays sanctionnés, le Comité international olympique (CIO) avait aussi sous sa bannière les athlètes avec un statut de réfugiés. Ils étaient 29 au Japon, sur un total de 48 répertoriés.
S comme Sécurité. Elle était drastique, notamment côté sanitaire où les tests de dépistage au Covid-19 étaient quotidiens chez les athlètes, l'encadrement et la presse.
T comme Thompson. Au sommet de son art, la Jamaïcaine a réalisé le doublé 100-200 m et conservé ses titres de 2016.
U comme Universalité. Elle a été aussi représentée par les journalistes accrédités. Ils sont venus de tous les continents et étaient plus de 6 000 pour l'ensemble des sites de la compétition.
V comme Volontaires. Ils étaient des milliers et souvent identifiables par leur accoutrement. Leur contribution a été essentielle.
W comme Wallabies. Si côté compétition, ils ont à nouveau porté haut l'étendard de leur pays (17 médailles d'or, 6 d'argent, 22 de bronze et 6e au classement général), les Australiens ont malheureusement terni leur réputation en dehors. Du fait de mauvais comportements (lits et murs dégradés notamment) au village olympique et d'un voyage retour mouvementé des joueurs de football et de rugby à 7.
X comme Xénophilie. L'arme fatale utilisée par le pays hôte pour le succès populaire des Jeux malheureusement sans public.
Y comme Yokohama. Bien que Tokyo ait été le point focal du rendez-vous olympique, la deuxième grande ville nippone a accueilli bon nombre de matchs du tournoi de football. Notamment les finales (dames et messieurs).
Z comme Zverev. l'Allemand a empêché le Golden Chelem de Novak Djokovic, le numéro un mondial du classement ATP, mais surtout enlevé l'or. Un pionnier allemand.
James Angelo LOUNDOU
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