Les plus hautes autorités du pays sont présentement sur le pied de guerre dans la lutte contre la corruption, notamment avec le vaste programme diligenté dans le cadre de la lutte contre les détournements de deniers publics. Aussi, la Task force mise en branle par la présidence de la République, depuis 2020, s'est-elle donné pour mission de traquer tous ceux qui ont une part de responsabilité dans le cadre des surfacturations. Ce phénomène qui a impacté négativement le niveau de la dette intérieure du pays.
En effet, ces personnes qui s'adonnaient à cœur joie à facturer des biens ou des services à des valeurs plus élevées que leurs coûts réels – à la faveur des grands chantiers lancés ces dernières années–, ne sont autres que les responsables aux affaires d'alors. Et parmi ces personnalités ayant agi dans une intention frauduleuse, à l'insu de tous, il y a en bonne place d'anciens cadres de la Direction du cabinet du président de la république (DCP), et plusieurs ministres des différents départements constituant les maîtres d'ouvrage.
Lesquels membres du gouvernement avaient pour prérogatives de déterminer l'objectif de certains projets majeurs, leur rythme d'exécution et le budget y consacré.
La liste des acteurs de la surfacturation est exhaustive, car elle comprend également les techniciens des départements ministériels, les cabinets d'études et les patrons des entreprises ayant bénéficié alors des différents marchés. Et le dénominateur commun de toute cette chaîne a très souvent eu pour nom « les commissions ». A savoir le pourcentage que reçoit un intermédiaire sur une opération.