La nouvelle convention signée le 5 janvier 2022, entre l'État et la Société d'Energie et d'eau du Gabon (SEEG), porte sur une durée de 20 ans. Vu les différentes difficultés pour ladite entreprise à assurer convenablement ses engagements envers sa clientèle, l’opinion s’était demandé pourquoi avoir accordé à cette entreprise une si longue convention au lieu de signer d'abord pour 5 ou 10 ans.
Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain Claude Bilie By-Nze, il existe une réglementation nationale issue de la loi sur les PPP qui fixe la durée des concessions, et une réglementation internationale. " Si nous souhaitons amener la stabilité dans le secteur, il vaut mieux opter pour une convention dont le terme est un peu plus long que 5 ou 10 ans ", a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : " Nous aurions pu fixer la durée à 30 ans comme le prévoit la loi nationale. Mais nous avons choisi de signer pour 20 ans en respect de cette même loi. Nous prenons 20 ans parce qu'il faut offrir à la SEEG, un outil juridique qui lui apporte la garantie de son investissement. La plupart des infrastructures qu'il faut renouveler coûtent extrêmement chers et le temps d'amortissement ne peut pas être en dessous de 5 ans ".
GM. NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon