LA commission chargée de l’élection à la tête de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) doit-elle craindre que les rebondissements du scandale de pédophilie – qui a déjà conduit à l'arrestation et à l'emprisonnement de certains encadreurs du monde du football, du taekwondo et du tennis – ne viennent entacher le scrutin prévu pour le 16 avril prochain à Lambaréné ? Il va, sans doute, falloir être très prudent avant d'avancer : "certainement pas" !
En effet, avec le travail de fourmi que les Officiers de police judiciaire (OPJ) seraient actuellement en train d'abattre, sous la supervision du parquet de Libreville, on pourrait bien assister à l'un des pires scénarios redoutés par les acteurs qui prendront part à cette élection tant attendue. À savoir, la mise aux arrêts séance tenante de candidats ou encore de membres du collège électoral (présidents de ligues) sur lesquels des faisceaux de présomption de complicité se seraient braqués.
Dans le cadre de ce scénario à la faveur duquel la justice s'inviterait au processus, la commission chargée de l’élection n'aura certainement pas d'autre choix que de reporter ces joutes électorales. Aura-t-on besoin d'en arriver là ? Ou bien les limiers apparemment déterminés feront-ils montre de plus de célérité ?
En procédant au nettoyage des écuries d'Augias avant le jour "J". C'est dire à quel point une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de l'élection à la tête de la Fégafoot.
Par Styve Claudel ONDO MINKO
Libreville/Gabon
hans.mebale
