La briqueterie de la mission catholique Sainte-Thérèse d'Angone, dans le 1er arrondissement d'Oyem, vient d’être victime d’actes de vandalismes perpétrés par des inconnus. Lesquels ont mis le feu à l’unité de production de parpaings, qui a été réduite en cendres. Les dégâts avoisineraient les 15 millions de francs. Selon une source proche du dossier, les faits se sont produits en pleine célébration de la messe d’action de grâce du lundi de Pâques.
Les fidèles qui traînaient non loin de la briqueterie ont aperçu une épaisse fumée noire qui s'échappait de cette partie du domaine de la mission catholique d’Angone. Aussitôt, ils ont donné l'alerte auprès du service d'ordre, dont les membres se sont promptement rendus sur les lieux pour tenter d’éteindre le feu. Mais les flammes étaient si intenses qu'elles se sont vite répandues sur la machine principale et le dispositif central de l’unité de production de la briqueterie.
L'incendie est heureusement circonscrit, pour qu'il ne gagne pas les autres bâtiments. L’abbé Nestor Ayo, curé de la paroisse Sainte-Thérèse d’Angone, s’est rendu sur place pour constater les dégâts. Lesquels se chiffreraient à près de 15 millions de francs. Le ministre du culte a ensuite informé les autorités judiciaires. C'est en compagnie des Officiers de police judiciaire (OPJ) que le procureur adjoint, Ndong Mebale, s'est ensuite rendu sur les lieux pour le constat.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cet acte criminel et déterminer les mobiles ayant motivé celui-ci.
Alexis NDONG SIMA
Oyem /Gabon
rudy.hombenet
