LA Fédération gabonaise de judo et ju-jitsu, dirigée depuis le mois de mars 2018 par Me Wilfried Nguema, traverse une zone de turbulence sans précédent. En effet, plusieurs délégués, notamment des clubs et ligues reprochent à ce dernier d'avoir épuisé depuis quatre mois son mandat à la tête de la fédération conformément à l'article 30 des statuts de la Fégajudo. Et que par conséquent, lesdits membres convoquent pour ce samedi 30 juillet une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire pour le renouvellement du bureau directeur de la fédération (L'Union d'hier).
Face à la menace, Wilfried Nguema a adressé le 27 juillet dernier un courrier au ministre des Sports Franck Nguema lui demandant de mener une médiation efficace afin qu'une crise au sein de la grande famille du judo ne puisse s'installer. Ce qui est par ailleurs déjà fait ! "C'est en votre qualité de ministre de tutelle que nous sollicitons votre médiation afin que l'accalmie règne au sein de la Fégajudo. Pour notre part, tous les préalables seront réglés au plus tard le 15 août 2022. Ce qui nous permettra d'organiser une assemblée générale élective le 30 août 2022. Toutefois, nous restons à votre disposition pour toutes les diligences que vous voudrez bien donner afin qu’une solution idoine soit apportée à cette situation", indique ledit courrier.
Aux dernières nouvelles, Franck Nguema aurait instruit ses plus proches collaborateurs de trouver une solution à ce problème. Tout en demandant aux autres fédérations, notamment le tennis de table, le tennis sur court, le wushu, le kick-boxing...de se mettre en règle en organisant leurs AG électives. La question qui se pose est la suivante : pourquoi l'actuel président fédéral a-t-il attendu le terme de son mandat pour régler définitivement le sujet lié à la révision et à l'adoption des nouveaux statuts de la fédération ?
Willy NDONG
Libreville/Gabon