EN marge des travaux du 18e Sommet de la Francophonie, le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, s'est entretenu, samedi dernier, à Djerba (Tunisie), avec ses homologues togolais, Faure Gnassingbé, nigérien, Mohamed Bazoun, et le premier vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères serbe, Ivica Dačić.
Des échanges constructifs qui témoignent du rayonnement de la diplomatie gabonaise au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et sur la scène internationale. D'autant que le numéro un gabonais, depuis un certain nombre d'années, a, pour ainsi dire, rebattu les cartes de la diplomatie conventionnelle gabonaise en consolidant les liens d'amitié et de fraternité de notre pays avec ses partenaires traditionnels tout en l'ouvrant à d'autres horizons.
Une vision avant-gardiste sous-tendue par le processus de diversification de l'économie nationale en cours, pleinement en phase avec les défits qu'il est appelé à relever dans un monde multipolaire. De fait, avec les chefs d'État togolais et nigérien, Ali Bongo Ondimba a évoqué un certain nombre de sujets d'intérêt commun. Tout en explorant les voies et moyens de raffermir davantage l'action de l'OIF. Ce, en droite ligne de l'adoption par les différents chefs de délégation du projet du cadre stratégique de la Francophonie 2023-2030.
Lequel, à terme, vise à faire de l'OIF, "une structure plus efficace, présente sur le terrain et disposant d'une meilleure lisibilité". Avec son interlocuteur serbe, le président de la République a abordé les mécanismes visant à dynamiser les échanges entre Libreville et Belgrade. Un axe qui tend à se renforcer. À en juger notamment par l'accord de suppression de visas entre les ressortissants des deux pays, paraphé en juillet dernier par le chef de la diplomatie gabonaise et son homologue serbe.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
Libreville/Gabon