DEVANT la presse, le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, qui avait à ses côtés son collègue des Travaux publics, Toussaint Nkouma Emane, a exposé les solutions d'urgence et à moyen terme mises œuvre ou envisagées par l'Etat. "Concrètement, une piste a été aménagée pour permettre le ralliement des deux côtés de la voie.
Cette solution permet le transbordement des marchandises entre les gares de Booué et Offoué", a indiqué le chef du département des Transports. Lequel a assuré que "le gouvernement a réfléchi aussi à une autre mesure urgente".
En effet, pour ce pan de l'Exécutif, "le transport routier semble l'alternative la plus crédible face à l'interruption du trafic ferroviaire", ont soutenu les deux ministres. Dans ce sens, le ministère des Travaux publics serait en train de tout mettre en œuvre pour engager des travaux curatifs donnant accès aux localités présentant des risques d'enclavement du fait de la rupture du trafic ferroviaire.
Derrière, l'on perçoit la préoccupation du gouvernement de permettre la continuité de la circulation des personnes et des biens. En termes de dégâts liés à cet incident qui a concerné un train Comilog vide, l'on enregistre deux locomotives dégradées, douze wagons détaillés et projetés dans le ravin, un ouvrage d'art détruit et quatre personnes blessés.
Leur ampleur est donc telle que personne ne peut se prononcer sur la date exacte de la reprise des mouvements de trains entre les gares ferroviaires d'Owendo et Franceville.