Ce nouveau service permettra un accroissement de la population fiscale de 10% à 15% par an sur les trois prochaines années. Avec à la clef, une augmentation des recettes d'1 milliard de francs collecté par l'ancien Bureau des impôts d'Akanda, à 4 milliards de FCFA à l'horizon 2025.
La direction générale des Impôts a inauguré, hier, le nouveau Centre des impôts d’Akanda. Ce nouveau service déconcentré s'inscrit dans le cadre d'un vaste processus de réforme visant à doter notre pays d'une administration fiscale moderne, capable de répondre aux attentes du gouvernement en matière de collecte des recettes publiques. Et cela dans un contexte économique mondial marqué par des conjonctures difficiles. En effet, depuis sa création en 2002, la Direction générale des Impôts (DGI) s'est engagée dans un processus de modernisation de son cadre législatif et de ses structures organisationnelles.
De plus, soucieux de mettre en oeuvre les recommandations inscrites dans le Plan d'accéleration de la transformation (PAT), cette segmentation du tissu fiscal offre des effets bénéfiques aussi bien pour le contabuable que pour l'administration. "Pour le contribuable, elle vient simplifier davantage le paiement des impôts en réduisant les distances et en lui permettant d'avoir les services fiscaux à portée de main. Pour l'administration, la segmentation du tissu fiscal vise l'élargissement de l'assiette fiscale par la promotion du civisme fiscal et la lutte contre le secteur informel », a indiqué le directeur général des Impôts Gabin Otha Ndoumba. Avant de poursuivre : « En effet, en se rapprochant des contribuables, les services fiscaux auront plus de facilité à veiller sur le respect de leurs obligations déclaratives et de paiement des impots, droits et taxes. Leur connaissance de la population fiscale sera plus renforcée et le recoupement avec les informations détenues par les services sera plus aise".
De plus, ce redéploiement des services fiscaux favorisera un accroissement de la population fiscale de 10% à 15% par an sur les trois prochaines années. Il en résultera une augmentation des recettes d'un milliard de francs collecté par l'ancien Bureau des Impôts d'Akanda, à quatre milliards de FCFA à l'horizon 2025.
"Le nouveau Centre des Impôts d'Akanda offre aux agents des impôts d'importantes opportunités d'amélioration des modes d'administration de l'impôt, et permettra d'assurer la fiscalisation des revenus issus de l'économie informelle, par le biais notamment du mécanisme d'amnistie fiscale pour les contribuables qui viennent spontanément régulariser leur situation fiscale", a souligné le secrétaire général du ministère de l'Economie et de la Relance.
A noter que le Centre des Impôts d’Akanda a compétence sur l’espace géographique qui part du Rond-point des jardins de Jade au Cap Esterias, notamment, les quartiers Aéroport, Mikolongo, Cité des Ailes, Okala, Avorbam, Angondjé, Sablière, Marseille 2, Cité Amissa, Ibekelya, Akouango, Village Sékiani, Sifala, Miyondo, Cap Estérias, Cap Santa clara, Mamboumba.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon