L'ON s'achemine lentement mais sûrement vers la tenue du scrutin présidentiel. Dans un arrêté daté du 29 juin dernier, le ministre d'État, ministre de l'Intérieur, s'appuyant sur les dispositions de la loi 15/96 du 15 avril 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, a annoncé la mise sur pied de "la commission médicale pour l'élection présidentielle de 2023".
Présidée par le Pr Lucien Mwanyombet Ompounga, avec comme membres les docteurs Éric Baye, Jean Emmanuel Ecke Nzengue et Jean Massande, celle-ci a une importance capitale. D'autant plus qu'elle est " chargée de se prononcer par voie d'expertise médicale sur l'aptitude ou l'inaptitude des candidats à l'exercice de la fonction de président de la République", au titre du scrutin du 26 août prochain. À ce titre, après avoir fait subir aux différents candidats une batterie d'examens, elle leur délivre, " dans un délai de 48 heures, un certificat médical d'aptitude ou d'inaptitude en trois exemplaires". Entendu que la visite médicale est effectuée, à compter d'aujourd’hui, tous les jours, au Centre hospitalo-universitaire de Libreville (CHUL).
Dans tous les cas, le moins que l'on puisse dire est que les membres de cette commission ont véritablement du pain sur la planche. Vu que si l'on s'en tient à l'état actuel de la situation, et dans l'attente de l'annonce plus que probable d'autres candidatures, ce ne sont pas moins de vingt candidats qui devraient se soumettre au protocole médical établi. D'autant plus qu'aux dix-sept personnalités déjà lancées officiellement dans la course au fauteuil présidentiel, se sont ajoutées trois autres, ces derniers jours : les leaders de l'Union des forces du changement (UFC), Joachim Mbatchi Pambou, du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguema, et du Parti du peuple gabonais (PPG), Jean Romain Fanguinoveny.
J. KOMBILE MOUSSAVOU
Libreville/Gabon
hans.mebale
