DEPUIS jeudi, ils sont exactement 7 676 candidats à composer en vue d’obtenir le ticket d’entrée à l’École normale des instituteurs (ENI). Annoncé, il y a peu, pour répondre au déficit criant de ressources en matière d’enseignants, après 7 années de gel, ce concours se déroule pendant deux jours dans les centres d’examen à travers le territoire national. Au premier jour, ils étaient soumis aux épreuves de français en matinée, puis de mathématiques dès 15h.
Ce vendredi, ils ont été évalués en culture générale. Pour 7 676 postulants inscrits au départ, seules 600 places sont disponibles dans ces écoles qui forment les enseignants. Ce sont plus exactement 400 places disponibles à l’École nationale des enseignants de Libreville (ENIL) et 200 places à l’École nationale des enseignants de Franceville (ENIF). La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, s’est rendue au complexe Léon-Mba, l’un des centres retenus pour la circonstance. " Je suis venue soutenir les futurs enseignants et leur dire que nous comptons sur eux pour nous aider à renforcer la qualité du service dans notre pays. Mais surtout leur dire d’être de bons enseignants dans les salles de classe ", a-t-elle déclaré.
R.H.A
Libreville/Gabon
rudy.hombenet
