PLUS d'une semaine après la prise du pouvoir par le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), le Parti démocratique gabonais (PDG), par le truchement de son secrétaire général adjoint 1 en charge des Structures de base et des affaires juridiques, Luc Oyoubi, a pris hier acte, au cours d'une déclaration, " du changement de régime intervenu le 30 août dernier".
Tout en remerciant le CTRI d'avoir "décidé, par un acte de grande sagesse et de respect de nos valeurs, de donner toute sa liberté à l'ancien chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Distingué camarade président (DCP) du PDG". Une déclaration rendue publique au siège de cette formation politique en présence, entre autres, des membres du Comité permanent du bureau politique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, Denise Mekam'ne Edzidzie-Taty, Blaise Louembe, Camélia Ntoutoume-Leclercq, du président du Conseil consultatif des sages, André-Dieudonné Berre.
En tout état de cause, l'orateur a exprimé la volonté de l'ancien parti au pouvoir d'entretenir aux côtés des autorités de Transition et des populations un climat de paix, de sérénité. D'où, a-t-il indiqué, " le PDG soutiendra toutes les initiatives engagées par le CTRI visant à répondre aux préoccupations, besoins et attentes des populations gabonaises". Non sans avoir invité les nouvelles autorités à s'inscrire définitivement dans le cadre des valeurs fondamentales de la société gabonaise et à poursuivre leur travail pour un Gabon paisible, uni et prospère.
Tout en les félicitant au passage d'avoir fait preuve, lors de leur prise du pouvoir, "d'une maîtrise absolue de la situation en évitant à notre beau pays le Gabon, une douloureuse et sanglante épreuve aux conséquences incalculables".
J.K.M
Libreville/Gabon