L’affaire du manque de places pour les commerçantes des étals dans le nouveau marché de Potos, est désormais une affaire classée.
En effet, malgré le nombre limité d’étals qui se chiffre à 443, face à mille cinq cent vingt-sept (1527) demandeurs, le délégué spécial de la commune de Franceville, Christian Ndjogho Cognot et sa commission d’attribution d’étals présidée par Elody Diane Fouéfoué Sandjoh, ont fait un effort pour installer sept cent soixante-onze (771) femmes au total, soit un surplus de 328 places aménagées dans le hall du marché avec leurs tables, pour essayer de satisfaire toutes les commerçantes, avec une priorité aux gabonaises, non sans négliger la participation des ressortissants des communautés étrangères, qui apporte une plus-value dans l’activité économique de la ville.
De fait, Parmi les femmes installées, il y a 650 gabonaises et 121 étrangères, pour un pourcentage de près de 85% de gabonaises.
« Nous attendons les plus hautes instructions du Président de la transition, pour essayer de désengorger le marché de Potos, en affectant au marché Bapili, le reste des commerçantes en attente. C’est vrai qu’il y a la préférence nationale, mais nous devons prôner le bon vivre ensemble. Nous devons faire les choses dans la normalité en respectant la dignité humaine. Car nous avons besoin de la force des communautés étrangères pour avancer », a fait savoir Christian Ndjogho Cognot.
Situation apaisée, commerçantes apaisées, le calme règne dans le nouveau marché et les populations font leurs emplettes en toute sérénité. Il reste à mettre en place la commission de distribution des boxes. Mais déjà, la délégation spéciale a enregistré 700 demandes pour environs 200 boxes. Malgré la disponibilité des boxes au marché Bapili, les commerçants préfèrent vendre à potos.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon
hans.mebale
