DANS plusieurs quartiers de Port-Gentil, les populations vivent l'enfer sur terre du fait de la prolifération des églises. Elles qui sont censées apporter la paix, donnent l'insomnie aux riverains du fait des nuisances sonores. Une situation qui a pris de l'ampleur ces dernières années. La décision du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité de procéder au recensement des associations à caractère religieux dans le Grand Libreville (Libreville, Akanda, Owendo, Ntoum) a été applaudie dans la cité de l'or noir.
Mais très vite, les Portgentillais se sont demandé si l'activité ne pouvait pas s'étendre simultanément à l'intérieur du pays par le biais des administrations déconcentrées. "Nous ne savons pas combien de temps l'opération prendra dans le Grand Libreville et quand est-ce qu’elle pourrait s'étendre dans l'hinterland, alors que la situation urge aussi ici et ailleurs", note un notable du 4e arrondissement. La situation mérite que les pouvoirs publics y prêtent rapidement attention.
En effet, tenus, pour la plupart par des expatriés, notamment des Nigérians, de nombreux lieux de culte sont devenus des fonds de commerce aux pratiques immorales. On constate déjà que des nationaux s'infiltrent peu à peu dans ce qui apparaît comme un business florissant.
RAD
Port-Gentil/Gabon