Ce 3 mai est célébrée à l'échelle planétaire la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette date symbolique pour le 4e pouvoir est en fait le reflet d'une lutte constante pour la vérité, la transparence et la liberté d'expression à travers le monde.
Le Gabon figure, en effet, à la 94e place du dernier classement général de Reporters sans frontières (RSF) de 2023. En un an, le pays a gagné près de 11 places.
En cette année 2024, le thème choisi pour commémorer cette journée mondiale résonne avec une urgence particulière : l'importance du journalisme et de la liberté d'expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale.
Alors que les défis posés par le changement climatique s'intensifient, le rôle des médias dans la sensibilisation du public et dans la lutte contre la désinformation est crucial. Leur travail est indispensable pour éclairer le public sur les enjeux environnementaux.
À l'heure où la désinformation et les fake news prolifèrent sur les réseaux sociaux, la nécessité d'une presse libre, professionnelle et éthique n'a jamais été aussi cruciale.
La Journée de la liberté de la presse est un rappel poignant de l'importance de défendre et de préserver la liberté d'expression, un droit fondamental qui demeure le socle de toute société dite démocratique.
Cette journée est aussi l'occasion de rappeler les défis et les dangers auxquels sont confrontés les journalistes à travers le monde et dans notre pays.
Pour mémoire, en octobre 2023, les journalistes du média en ligne Gabon Media Time (GMT) avaient été placés en garde à vue à la suite d'une plainte concernant un article jugé inapproprié.
Menaces, intimidations, emprisonnements et même assassinats sont autant d'obstacles que doivent surmonter ces professionnels de l'information pour exercer leur métier.
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Flavie D. F.
Libreville / Gabon
Digital Sonapresse
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