Dans l'optique de la vulgariser, mais aussi de présenter la chaîne de prise en charge en faveur de cette catégorie d'enfants, l'École nationale pour enfants déficients auditifs (Éneda) de Nzeng-Ayong a initié durant deux jours (jusqu'à hier) des "Journées portes ouvertes" autour du thème "Changeons notre regard face aux déficients auditifs".
L'activité, soutenue par le ministère des Affaires sociales, a vu la présence de Nathalie Nadine Awanang-Anato, cheffe de ce département ministériel, qui a spécialement pris part aux activités y relatives, afin d'encourager les parents, enfants déficients auditifs et le personnel de l'Éneda pour le travail accompli au quotidien.
Ces journées, comme l'a indiqué le membre du gouvernement, vont permettre de présenter au public les activités socioculturelles des apprenants et leur cadre de vie, d'exposer les projets et réalisations de l'école mais surtout de se pencher véritablement sur ce handicap, sa prise en charge et les efforts à accomplir pour une véritable inclusion scolaire et sociale des enfants déficients auditifs.
"Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, travaille inlassablement à l'aboutissement de l'inclusion sociale de toutes les couches sociales du pays et particulièrement celles des enfants handicapés dans le domaine de l'éducation inclusive. Et je ne ménagerai aucun effort pour continuer à apporter mon assistance et celle de l'État à l'Éneda", a indiqué Nathalie Nadine Awanang-Anato.
Engagés dans la lourde responsabilité d'offrir une éducation de qualité à leurs apprenants, les responsables de l'Éneda ont, quant à eux, mis à profit cette journée portes ouvertes pour interpeller l'État sur les difficultés qui freinent le bon fonctionnement de cet établissement scolaire.
"L'éducation des enfants est un défi complexe mais nous croyons que chaque individu mérite une éducation de qualité adaptée à ses besoins spécifiques. Pour cela, nous sollicitons de l'État un accompagnement optimal. L'Éneda a des difficultés structurelles qui entravent son bon fonctionnement. Une insuffisance en ressources humaines qualifiées, un déficit en matériel adapté et en moyens roulants, une difficulté en approvisionnement en eau", a souligné sa directrice, Évelyne Yaba Nzogho.
Au menu de ces journées il y avait plusieurs activités : communications scientifiques, campagne de sensibilisation, dépistage surdité, projection de films, etc.
Prissilia M. MOUITY
Libreville/Gabon