Inscrite en classe de terminale B au lycée privé Mbelé d’Angondjé, M.A. aurait menti sur l’abus sexuel dont elle dit avoir été victime dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, selon des sources judiciaires autorisées.
Lesquelles évoquent les premiers éléments de l’enquête confiée à un service spécialisé des Forces de police nationale (FPN). À ce qu’il semble, la jeune fille de 16 ans se serait retrouvée à une fête avec des condisciples, chez l’un d'entre eux.
Elle aurait consommé du vin et fumé (?). La réjouissance s’étant poursuivie jusqu’à une heure tardive, elle y aurait donc passé la nuit, dans la chambre dudit condisciple qui la lui aurait cédée volontiers.
Au lever du jour, sûrement consciente qu’elle avait enfreint les règles de discipline établies par ses parents, elle aurait emprunté un taxi pour se rendre dans la zone appelée Premier-Campement, chez un de ses beaux-frères.
Vraisemblablement avec l’idée de dire à ses géniteurs, inquiets, qu’elle y avait passé la nuit. Et c’est justement dans cette zone, à l'entrée du Cap Santa-Clara, qu'elle aurait été retrouvée. À ses parents, elle aurait indiqué, dans un premier temps, avoir été victime d’un viol en réunion.
Et que ces agresseurs sexuels, au nombre de dix, seraient des jeunes gens bien connus d’elle car fréquentant tous le même établissement. Parmi eux, le fils d'un haut gradé de l'armée.
Dans la foulée, ses proches ont diffusé des vidéos et des messages sur les réseaux sociaux, pour vilipender l’officier supérieur. Et dire qu'il n’en serait rien. Selon nos sources elle entretiendrait une relation amoureuse avec le fils du militaire en question.
Mise sous pression par sa mère, M.A. aurait finalement avoué son mensonge. Sans doute par crainte de représailles de la part de ses parents. Sa maman, apprend-on, aurait confirmé cette nouvelle version devant le procureur de la République.
Dans tous les cas, l’enquête se poursuit. Les téléphones de la plaignante et du fils du haut gradé seraient en cours d'exploitation, car il y aurait des échanges à tendance amoureuse.
G.R.M
Libreville/Gabon