Le mercredi 12 juin dernier, après avoir constaté l’absence de Brice Laccruche Alihanga à la barre, aux côtés de son coaccusé, le Béninois Gérard Fanou, la Cour criminelle spécialisée a ordonné la suspension de l’audience et sa reprise aujourd’hui, mardi 18 juin 2024.
Si des sources concordantes indiquent que " la juridiction précitée sera bien présente dans la salle d’audience ", nul ne saurait dire avec exactitude ce qu’elle pourrait décider. D’autant plus que, selon nos informations, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, qui doit répondre des crimes de détournements de fonds publics et de blanchiment des capitaux, été évacué vers la France pour raisons médicales.
L’on se souvient qu’il a été conduit en urgence, la semaine dernière, à l’hôpital militaire d’Angondjé dans un état critique. Toujours la semaine écoulée, une équipe commise par le président de la Cour criminelle spécialisée s’est rendue à l’hôpital pour vérifier l’internement de Brice Laccruche Alihanga. Elle y a été reçue par le corps médical, en présence des avocats de l’accusé.
Aujourd’hui, deux situations pourraient donc se produire. Premièrement, l’audience pourrait être une nouvelle fois ajournée. En escomptant le retour en forme de l’ex-messager intime du président de la République déchu.
A défaut, la Cour pourrait décider de le juger par contumace, en présence de ses avocats.
Dans tous les cas, l’audience se poursuivra, tôt ou tard. Cela, conformément à l’article 245 du Code de procédure pénale qui dispose que " les débats, une fois entamés, ne peuvent être interrompus. Ils doivent continuer jusqu’à ce qu’il soit prononcé l’arrêt de la Cour criminelle ".
G.R.M
Libreville/Gabon