UNE décision de justice ayant acquis autorité de la chose jugée aurait donné prétexte à la succession d'une certaine Tripodi de détruire une école, malgré son caractère de bien public, le 30 décembre dernier. Mais comment en est-on arrivé à décider de la démolition de cet établissement ? Comment et pourquoi ne s’est-il trouvé personne pour empêcher l’exécution d'une telle décision qui cause aujourd'hui de nombreux désagréments aux apprenants, parents et personnels d'encadrement ?
LUNDI 4 janvier 2021 était jour de rentrée des classes. Sauf que les 164 élèves du centre préscolaire de Lalala, dans le 5e arrondissement de Libreville, n'iront pas à l'école ce matin-là. Motif : leur établissement a été détruit le 30 décembre dernier par des engins commandités, a-t-on appris, par la succession d'une certaine Tripodi.
Sur place, le spectacle est désolant. Comme s’ils avaient été visés par une bombe, les bâtiments sont éventrés. D'aucuns ne sont plus qu'un amas de pierres. Certains, debout, ont perdu la quasi-totalité de leur mur côté cour. Dans ceux abritant les classes de 5 ans A et B, les portes ont sauté. Le toit n’est plus qu’un lointain souvenir. Les décorations, apprêtées par les maîtresses pour rendre la classe accueillante et agréable, sont trempées dans une grosse flaque d’eau…
Line R. ALOMO
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