APRÈS de nombreux échanges avec les partenaires sociaux, le patronat et les représentants des organisations syndicales, le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l'Emploi, de la Formation professionnelle, ont revisité le Code gabonais du travail
APRÈS de nombreux échanges avec les partenaires sociaux, le patronat et les représentants des organisations syndicales, le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l'Emploi, de la Formation professionnelle, ont revisité le Code gabonais du travail. Lequel introduit de nouvelles réformes, notamment sur le statut du travailleur, les horaires de travail en République gabonaise, la gestion des conflits (grèves), de l'exercice du droit de grève, etc.
De l'avis de certains acteurs de la société civile, ces innovations méritent d'être saluées, d'autant qu'elles sont le fruit d'un véritable dialogue social. Toutefois, leur applicabilité demeure un impératif. " Notre préoccupation est ailleurs. Le tout n'est pas de revisiter le Code du travail. Il faut plutôt se demander quelle sera la capacité d'appliquer les dispositions qui ont été prises.
Aussi, nous déplorons certains points qui y figurent, notamment la flexibilité. Ce sont des questions qui ne se négocient pas aujourd'hui à l'échelle mondiale. Pourtant celle-ci est incluse dans le nouveau Code du travail. Autant d'aspects qui retardent le processus d'optimisation du statut des travailleurs gabonais ", a souligné Camille Mombo, président de la Confédération syndicale des Travailleurs du Gabon (CSTG).
Même s'il est vrai que " le maçon est jugé au pied du mur ", certains représentants syndicaux pensent qu'il est trop tôt pour jubiler au regard de ces nouvelles réformes. Estimant que certains " changements " ne seraient peut-être que des effets d'annonce.
Prissilia M. MOUITY
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