Le processus de mise en œuvre de la Carte nationale d’identité électronique (CNIE) s'accélère. Le ministre de l’Intérieur, Herman Immongault, avait déjà assuré de l'avancement considérable de ce dossier, le 12 février dernier, au terme d'une audience avec le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Un tour sur le terrain, le week-end écoulé, a permis de se rendre compte que le début de l'opération d'établissement de ce précieux sésame d'identification juridique n'est plus très loin.
"Pour l'heure, nous sommes dans la finalisation des aspects purement techniques d'opérationnalisation des sites de collecte des données, des commodités pour recevoir les usagers, etc.", rassure-t-on du côté du ministère de l'Intérieur. Quarante-cinq (45) sites fixes sont retenus à l'échelle du pays pour enrôler les citoyens. Avec une extension prévisible vers les sites mobiles à destination des populations à mobilité réduite, les personnes du 3e âge et celles internées dans les hôpitaux.
Avec l’appui de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), du projet Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon), de l’Aninf (Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences), des Forces de police nationale (FPN) ainsi que des services financiers, c'est du baume au cœur que recevront, très bientôt, les populations gabonaises qui, depuis 10 ans voire davantage, sont privées de ce document prouvant leur citoyenneté.
Frédéric Serge LONG
Libreville/Gabon
hans.mebale
