Articles qui mettent en péril les employés, employeurs à la puissance illimitée, etc., des organisations syndicales (Unasytrag, CSDT, CNSG, Cosyga, etc.) s'opposent farouchement, depuis plusieurs jours, au Code du travail dont la révision est en cours.
Pour mémoire, des centrales syndicales ont décidé, le jeudi 16 janvier 2020, d’entrer en grève générale d’avertissement sur toute l’étendue du territoire national, du 23 au 27 janvier 2020, pour contraindre le gouvernement à intégrer leurs amendements dans ledit projet de Code du travail. Une attitude qui a fini par exaspérer la ministre du Travail, Madeleine Berre.
"Nous avons été surpris, alors que la concertation sur ce Code est encore en cours, et que son adoption n'est pas encore à l'ordre du jour, puisque nous n'en sommes encore qu'à la rédaction, que des syndicats, avec lesquels nous avons l'habitude de travailler et avec lesquels nous communiquons sur ce sujet, brandissent une menace de grève nationale. C'est une démarche que nous ne comprenons pas", a indiqué hier Mme Berre, au cours d'une conférence de presse.
"La concertation sur le Code du travail est obligatoire, elle n'est pas facultative et est prévue par la Loi. Nous n'avons donc pas besoin d'une menace de grève générale pour entreprendre cette concertation", a-t-elle poursuivi.
Les articles que les syndicats considèrent comme des moyens de mise en danger des emplois de nombreux Gabonais sont, au contraire, aux yeux de la ministre en charge du Travail, une belle avancée qui protège les travailleurs.
Serge A. MOUSSADJI
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