SOUCI de transparence ou de taire les supputations qui allaient déjà bon train au sein de l'opinion ? Toujours est-il que le 12 février dernier, lors de la conférence de presse gouvernementale sur la situation épidémiologique du pays, le ministre de la Santé, Guy-Patrick Obiang, a enfin lâché un chiffre qui correspond aux recettes engrangées par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus au Gabon (Copil)
SOUCI de transparence ou de taire les supputations qui allaient déjà bon train au sein de l'opinion ?
Toujours est-il que le 12 février dernier, lors de la conférence de presse gouvernementale sur la situation épidémiologique du pays, le ministre de la Santé, Guy-Patrick Obiang, a enfin lâché un chiffre qui correspond aux recettes engrangées par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus au Gabon (Copil). Soit un milliard 200 millions, depuis la fin de la gratuité des tests.
Sauf que l'observateur avisé lui reproche d'être allé trop vite au total. Il aurait voulu qu'on lui dise de combien de tests l'on parle. Sur quelle période s'étale la recette engrangée. Combien ont payé ceux qui ont sollicité le service VIP et qui déboursent 20 000 francs pour leur test PCR ? Et les économiquement faibles dont le test est aussi passé du gratuit à 5 000 francs. Combien ont-ils versé dans l'escarcelle du Copil ? Sans oublier que nombreux, qui ont en mémoire une lettre écrite par l'opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi au Premier ministre, auraient aussi voulu savoir si ce chiffre tient compte des recettes des samedis ?
Des détails qui auraient donné un meilleur aperçu de cette manne dont le ministre a indiqué servir à alimenter le fonds Covid, qui lui-même est dédié à l'acquisition des réactifs, masques et autres matériels pour les médecins du Covid.
A contrario, en allant droit au milliard 200, l'opinion a clairement l'impression qu'on ne lui a pas tout dit. Alors que se cache-t-il concrètement ce chiffre ?
L.R.A.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société