À travers un communiqué rendu public le mardi 15 septembre dernier, le ministère de l'Éducation nationale a brandi le bâton. Les établissements scolaires qui reprendront les activités pédagogiques avant la date prévue pour la rentrée des classes (le 9 novembre prochain), s’exposent à des sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture définitive.
Rappelant que la rentrée administrative est fixée au 26 octobre, la note ministérielle indique qu'une exception est faite aux établissements scolaires en règle avec la législation en vigueur au Gabon et liés par une convention avec des organismes extérieurs tels que l’AEFE, la MLF ainsi que ceux régis par un programme international. "Tout promoteur établi sur le territoire national est tenu de respecter scrupuleusement la procédure prévue par les textes en vigueur", peut-on y lire.
Le ministère de l'Éducation nationale invite, par ailleurs, les responsables d'établissements privés laïcs qui ne se sont pas encore fait identifier, à prendre attache avec l'Inspection générale des services, en vue de la régularisation de leurs situations administratives respectives. Exhortation leur est donc faite par la tutelle de prendre toutes les dispositions légales nécessaires à l'ouverture et au fonctionnement d'un établissement privé, en conformité avec la loi n° 21/84 du 29 décembre 1984 fixant les règles applicables à l'enseignement privé. Ainsi que le décret n° 001583/PR/Mineduc du 25 septembre 1985 fixant les conditions d'ouverture et de reconnaissance d'utilité publique des établissements d'enseignement privé.
Frédéric Serge LONG
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